On sort de notre retraite.

Bonjour à toutes et à tous.
C'est le dernier soir. Nous partons finalement demain.
Nous avons profité de quelques belles journées de plus, et nous évitons du mauvais temps le long du chemin de retour.
Comme vous vous en doutez à la lecture de mes petites chroniques, nous avons été plus que contents de notre séjour. Mais il y a plus. C'était pas mal une répétition de ce que pourrait être nos hivers à venir. Cela implique que je prenne ma retraite. Pas une décision si facile, mais notre séjour m'a permis de voir que, si je ne suis pas tout-à-fait prêt encore, je serai probablement capable d'en faire un succès.
Une des difficultés, c'est l'absence de toutes ces autres personnes que j'aime. Pour Diane, c'est encore pire, elle doit être tout le temps avec moi. Une chance qu'il y a le golf pour la libérer un peu.
Pour ma part, l'augmentation régulière du nombre de visiteurs m'a donné l'impression que vous étiez pas trop loin.
À bientôt.

Avec tout ça, je n'ai pas eu le temps de vous parler des pélicans.

L'aigrette

Bonjour. Aujourd'hui nous parlons d'aigrettes.On en voit surtout, seulement en fait, de deux espèces. La grande aigrette et l'aigrette neigeuse, sans doute un snow bird*. Ces oiseaux, comme l'ibis, vivent dans les marais et les points d'eau douce. On ne les voit pas au bord de la mer.

Grande aigrette

Aigrette neigeuse.

On remarquera que l'aigrette neigeuse a choisi de placer du noir sur son bec, et du jaune sur des pattes. Le contraire de la grande aigrette quoi.
Les aigrettes se promènent tranquillement, parfois tout près des autos ou des gens.
On peut dire que c'est un oiseau qui vit sa vie d'aigrette**.

*On appelle snow birds les personnes qui quittent les régions froides du nord pour passer l'hiver dans les états du Sud, Floride, Arizona, etc.

** Dans une comédie musicale québécoise des années '80, une des chansons les plus populaires s'appelait "Je vis ma vinaigrette".

Aujourd'hui, j'ai fini mon Stilton. (Voir chronique du 3 février).

C'est fait

Bonjour. La cérémonie de prise de possession a eu lieu aujourd'hui. Nous avons la clé.
En plus des photos déjà montrées, voici une vue de notre pavillon, avec Diane devant notre partie: le balcon grillagé et les trois fenêtres à gauche (le salon). Aussi quelques photos du bord de l'eau à quelques pas de notre porte.
Nous sommes pas mal contents de nous.

Et une autre vue du complexe à la brunante.

Il ne nous reste que quelques jours ici. Le départ est maintenant prévu pour ce dimanche. Je vais devoir solder quelques sujets que j'avais en réserve.
En attendant, quelques autres photos de notre sortie de dimanche dernier. D'abord une magnifique plage: Pass-a-grille (prononcer à l'espagnole), au sud de St-Pete.

Lunch dans un resto qui ne payait pas de mine, mais bien placé.

Petit arrêt pour regarder passer les bateaux sur l'intercoastal.

Une bonne fois, je vais vous parler des pélicans.

Changement de titres.

Moi qui croyait pêcher l'an prochain dans le Boca Ciega, ce sera plutôt la baie de Tampa.
En effet, deux nouvelles aujourd'hui, une assez grosse, une moins.
D'abord, nous achetons bien un condo, mais pas celui dont j'ai parlé il y a deux semaines. Pour diverses raisons, nous avons laissé tomber celui-là. Une des raisons est qu'un appartement qui nous convient est devenu disponible au complexe où nous sommes cet hiver (voir chronique du 16 février "où nous sommes"). Nous avons signé le contrat avec les vendeurs aujourd'hui même, et les titres devraient être transférés d'ici une semaine. Financièrement comparable, prise plus intéressante. Quelques photos ?

Le couple de qui nous achetons, Mary et Ramon.

Autre nouvelle ? Nous ne sommes pas partis. Nous restons au moins jusqu'à la fin de semaine prochaine. Il fait beau, il ne fait pas si beau chez nous, le reste pouvait attendre. Quand même, vous nous manquez toutes et tous.

Le Voir et le croire

Nous avons reçu à Noël un magnifique guide Voir de la Floride. On peut y lire que la région Sun Coast, où nous sommes, a 361 jours de soleil par année. Difficile à croire, je pensais que c'était une erreur.
Depuis que nous y sommes cependant, je pense que c'est vrai. Il y avait bien eu quelques heures de pluie ici et là, mais le soleil avait eu sa part tous les jours.
Mais pas aujourd'hui, orages et pluie très forte toute la journée. Plus encore, il y a eu des tornades, mais pas à la maison, merci. En fait, les stations de télé locales ont annulé leurs émissions toute la journée et présenté un interminable rapport météo avec images radar, photos d'arbres déracinés et de camions renversés.
Question de vous faire profiter de l'événement rare, voici quelques photos prises de l'intérieur, on n'est pas fou quand même. C'est au cas où vous n'auriez jamais vu pleuvoir.

Celle-ci, où on voit pourquoi le site s'appelle le Grand Venezia:

En fait, j'exagère un peu, nous sommes sortis en après-midi.

urbi et orbi

Ce matin, essai d'un système de conférence sur le web pour la Computer Society. Je parlais dans un local spécialement aménagé à l'USF, et les participants, d'un peu partout, pouvaient voir la présentation et entendre mes commentaires. Ce n'est pas une technologie nouvelle, mais ce système était utilisé pour la première fois par la Computer Society. Les techniciens étaient des étudiants de l'USF. Ils ont très bien organisé tout ça au plan technique.

Gros problème. je me suis levé avec un mal de dos de niveau professionnel. On m'a apporté des Advil, le mal est descendu au niveau amateur, mais quand même.

On rigole.

Avec les organisateurs, dont Kasturi, qui avait organisé mon séjour à l'USF.

Puisqu'on y est, j'ai reçu des photos de ma présentation à Oklahoma City le mois dernier.

Moi qui parle.

Moi avec le doyen de la faculté des arts et sciences de l'université Langston. Je le laisse avoir l'air plus grand que moi.

Moi avec le professeur qui m'avais invité, Pierre Tienko, d'origine camerounaise.

Et on rigole.

Enfin des nouvelles

Non, pas vraiment de nouvelles. Nous en aurons bientôt cependant. J'expliquerai ce silence dans quelques jours.
Quand même, une nouvelle mondiale. Demain matin, je fais une conférence sur le web. Pas à propos du web, mais sur le web, pour tester un nouveau de système pour la Computer Society. C'est à propos du développement du génie logiciel. En théorie, des milliards de personnes pourraient écouter. Je m'attends à 5-10 personnes :-)

Mais, comme j'ai des images d'oiseau en réserve, allons-y pour l'iBis blanc! Apple prévoit l'offrir en d'autres couleurs plus tard.

Cet oiseau vit à l'état sauvage dans les marais et autour des points d'eau douce. En captivité, on les retrouve à l'hôtel.

En Amérique du Nord, il existe aussi des Ibis Falcinelle (autrefois appelés Ibis luisants), et des Ibis à face blanche.

Bonne chance pour les distinguer, il y aura un quizz sur les oiseaux à la fin de notre séjour.
Enfin, un cousin des Ibis, le Courlan, proie prisée des coyotes.

Parlons d'aigles

Jeudi dernier, je suis allé voir un tournoi de golf de la PGA, les meilleurs. Pas de Tiger, mais plusieurs autres, dont les noms ne diraient pas grand chose à celles et ceux qui ne suivent pas le golf. Les autres savent déjà qui participait au tournoi.
Le tournoi avait lieu à 20kms du condo, je n'allais pas manquer ça. Comme c'était le 17 mars, on a souligné la St-Patrick en peignant le parcours en vert.
Photos interdites cependant, alors je vais me contenter de quelques images prises sur le web.

Il y avait notamment le #1 au monde, Martin Kaymer, comme tout le monde sait. Un de ses compagnons de trios a réussi un aigle au premier trou où je l'ai vu (deux coups de moins que la normale sur un trou).

Il y avait une foule raisonnable, comme c'était le premier de quatre jours du tournoi. J'en ai profité pour suivre un trio de joueurs pas très connus. J'étais le seul à les suivre. J'ai pu échanger quelques mots et les faire sourire en applaudissant leurs bons coups. N'empêche, un des trois a terminé deuxième à la fin du tournoi!

Moi-même, j'ai apporté l'appareil photo hier au golf où j'avais vu l'aigle à tête blanche. Quelques images de la famille. Un parent qui a attrapé un assez gros poisson dans un étang du golf, un "petit" près du nid, et un parent qui flâne.