Autre sens, plus subtil du titre. Je ne veux pas encore faire beaucoup de commentaires sur ce que je vois ici à Port-au-Prince. Disons que ces 24 premières heures sont une grande expérience pour moi. Je veux bien y revenir pour la deuxième partie du cours dans quelques semaines, mais je ne crois pas que j'en ferai une habitude. Pas nécessairement pour des raisons liées au pays cependant. Je n'ai pas l'âge pour ça, et mon plan de semi-retraite ne prévoit pas de me lancer dans des grands projets du type visites régulières ici.
Quand même, je vais y aller de clichés qu'on entend souvent il me semble. Comme c'est ma première visite, je ne mesure pas vraiment ce qui a été démoli par le séisme. Ce qu'on voit cependant, c'est beaucoup de débris dans les rues et alentour.
Ce qu'on remarque aussi immédiatement, c'est la bonne humeur des gens, leur chaleur, et une grande animation dans la rue. Je parlerai de la circulation une autre fois, quand j'aurai repris mes esprits.
Voici quelques photos du campus de l'université INUQUA, où j'enseigne cette semaine. Je n'ai que mon ordinateur comme appareil photo, ce n'est pas fameux. Le campus ne paie pas de mine non plus, mais n'oublions pas que tout ce qu'on voit a été construit à la hâte pour remplacer le bâtiment rendu inutilisable par le tremblement de terre. Plus important encore, le cours que je donne ici est exactement le même que ce que je donne à l'UQAM. Évidemment, ce ne sont pas les pelouses et l'architecture qui comptent, ce sont les étudiants, et je veux bien l'admettre, les professeurs.
Donc, la cafétéria/terrasse.
Le bâtiment administratif.
Les laboratoires d'informatique.
Les chèvres, qu'on ne voit pas très bien, croyez-moi, elles sont là.




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