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dimanche 24 février 2013

Spécial Oscars II


Aujourd'hui le Hobbit et Amour. Une paire pas mal plus difficile à associer, mais il y a quand même quelque chose.
Le Hobbit, c'est pas mal du tout pour les amateurs de J.R.R. Tolkien.  Ils ont fait trois films avec le Seigneur des Anneaux, tirés de trois gros livres. Comment on peut faire trois films aussi longs à partir d'un seul petit livre ? En étirant la sauce. Ce n'est pas pénible, mais quand même. Les scènes de bataille sont nombreuses, et malheureusement comportent un peu trop de cabotinage. Sans prendre ça au sérieux, je dirais que ce n'est pas dans l'esprit de l'auteur. Le Hobbit devrait être terrifié, c'est pas mal la base de l'histoire : accepter d'affronter des danger incroyables avec courage. Le Hobbit choisit de se joindre à une expédition dont il ne connait pas vraiment la destination, mais il sait que ce sera l'aventure. La réalisation est aussi bonne que dans les films précédents. Pour les amateurs comme nous le sommes, c'est quand même une belle soirée.



Amour, c'est une autre histoire : une femme très âgée a un AVC et est paralysée du côté droit. Son mari s'occupe d'elle de son mieux, avec des moyens techniques limités, mais justement beaucoup d'amour. Ça n'a pas l'air beaucoup comme ça, mais c'est extrêmement bien fait et bien joué, et ça fait appel à des sentiments très profonds. Ça interpelle, comme on dit en France, surtout quand on commence à être des vieux, même des jeunes vieux. Par exemple, une personne a-t-elle le droit d'imposer au conjoint tout le travail, puisqu'elle a refusé à jamais d'aller ailleurs que chez elle ? Aussi, une différence astronomique dans les budgets certainement, entre ce film et les trois autres de notre liste. Dans ce film, les effets ne sont pas spéciaux. Nous sommes restés comme d'habitude jusqu'à la fin du générique, pas de bloopers.



Maintenant, le débat! Pas si évident comme je l'écrivais, mais les héros de ces deux films font aussi face à des épreuves bien difficiles. De plus, contrairement à ceux d'hier, ils n'ont pas du tout le choix de laisser aller leur démon.

p.s. Il n'y avait pas foule à ces séances. Pas plus de 20 personnes. Le mieux, nous étions tout seuls pour le Hobbit, une séance privée!

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